08- AVESTA : écris par G.C.Bungé, édition 1937.
-- Ouvrage unique, de valeur spirituelle irremplaçable.
-- Traité complet de culture humaine supérieure par exercices vocaux, d'élocution, d'harmonie et d'assouplissement.
-- Receuil de chants avec musique et textes avestiques à réciter sur le souffle.
-- Avesta partiel, contient le texte, et uniquement les partitions musicales nécessaires aux exercices. 115 pages, fichiers word et pdf.
-- Avesta complet. 301 pages, fichiers word et pdf. Téléchargement
Exercices d'harmonie d'assouplissement, combinés avec le chant des voyelles.english-español-italiano
Exercices à exécuter sur le rythme de diverses mélodies.
Exercices dits glandulaires.
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Exercices digitaux.
La respiration, dans ses applications aux domaines de la physiologie n'a plus à faire ses preuves, mais ce qui est moins connu et répandu, c'est la valeur irremplaçable de l'emploi méthodique du souffle en ce qui concerne le développement cérébral, mental, et l'éveil des facultés spirituelles humaines.
Cette façon scientifique, rationnelle, complète, d'envisager et d'employer la respiration ---- dont la connaissance selon sa réelle valeur, toujours fut précieusement sauvegardée et approfondie par les plus sages et avertis ---- elle est venue jusqu'à nous dans toute sa pureté et son insondable ampleur, transmise sous la forme si complète de la Science Mazdéenne dans laquelle nous instruisit le docteur Hanish.
C'est, tout spécialement, le mode scientifique d'émission audible du souffle, en phrases composées selon des règles profondément étudiées et éprouvées, permettant d'entonner et moduler certaines voyelles et sons, sciemment groupés selon les lois de la vibration, de l'euphonie et du rythme, qu'utilisèrent tous les grands éducateurs qui voulurent amener le réveil de l'intelligence humaine.
De longues émissions vocales chantées ou récitées ( hymnes ou prières) furent en d'autres temps mystérieuses pratiques, dont ne veulent plus entendre parler, que ne consentent à accepter à aucun prix, les individus de cette époque. Que les mots, disqualifiés par les abus et erreurs que firent du moyen les hommes, aient mauvais échos pour l'oreille, il se peut; mais il ne faut pas cependant que le principe immuable de vérité, la base de développement que leur sens renferme et représente, soient englobés dans la réprobation qu'inspira l'usage imparfait qu'on fit de leur très réelle valeur.
Ne " prions " pas, ne faisons pas de formalisme, n'acceptons pas de rites, de dogmes paralysants, soit, mais ne soyons pas assez sots, cependant, pour nous priver, à cause des justes préventions que nous avons contre tout ce qui risque de dégénérer en emprise, de l'immense bienfait des longues expirations, qui représentent dans le tout, la seule vraie et indéniable valeur, en ce qu'elles sont pour les poumons, le sang, le cerveau, l'esprit, rééducation parfaite, guérison, essor ---- et qu'elles ne peuvent que rendre l'homme toujours plus indépendant !
Il en va autrement de pratiquer la culture respiratoire individuellement, de chanter et réciter chez soi volontairement, selon des principes scientifiques, clairement énoncés et compris, que de se prêter à des répétitions globales, machinales, imposées, et sur le sens et l'utilité desquelles on n'a nulle clarté! Marmonner, sans savoir quoi ni pourquoi, sans qu'aucune règle essentielle ne soit dévoilée, fait certainement " expirer " le répétiteur, mais son intelligence, l'élargissement de son champ mental ne gagneront certes pas grand'chose. L'intelligence doit participer.
Il ne s'agit pas de tout rejeter, et batailleront en vain, et perdront temps et force, tous ceux qui lutteront contre l'obscurantisme, tant qu'ils ne le combattront pas de la seule manière qui soit efficace, c'est-à-dire, en employant individuellement, consciemment, pour se libérer, les moyens qui, injustement employés, donnèrent à toutes autorités leur prétendue force ---- qui n'est que néant entretenu par l'ignorance.
Les moyens d'utilisation de la respiration, selon qu'ils sont ou non employés avec compréhension et en pleine connaissance du but d'évolution consciente auquel ils peuvent faire aboutir, sont : ou moyens de puissance égoïste usurpée, ou de libération individuelle. La force obscure, qui est ombre, n'a pas à être vaincue au sens courant du mot, il n'y a nul besoin de victimes ; il y aura seulement, lorsque les individus se reprendront individuellement, consciemment : effacement de l'erreur, rééquilibration normale, remise en ordre des valeurs et vues.
Les moyens qui, indûment et incomplètement employés et divulgués, permirent que se cristallisât la puissance ---- qui n'est pas l'apanage de quelques-uns, mais que tout être a droit et devoir de posséder et utiliser lorsqu'il s'en montre digne ---- Ces moyens connus et appliqués par les individus, feront évanouir " l'idée " de puissance consacrée, que suggèrent et exploitent les détenteurs de la connaissance de l'explication si simple ... de la valeur du Verbe employé consciemment, qui doit maintenant se répandre.
Personne ne sera lésé, car de naissance tout homme a droit à participer consciemment de ce Verbe créateur qui lui donne l'être : l'existence, qui lui permet développement parfait, dans tous les domaines que comprend sa manifestation vitale.
Une erreur initiale, qu'entraîna l'intellect, se glissa, qui fit que des hommes se crurent plus indiqués que d'autres pour se faire détenteurs, se déclarer protecteurs, gardiens, dispensateurs ---- au compte-gouttes ---- de la vérité sur les origines, buts et moyens d'activité, de développement, d'essor de la vie humaine. Ne cherchons point quelle fut la part de sentiments simplement erronés... ou de déviation moins bonnes moins complètement inconsciente, cela n'importe pas ; l'heure n'est plus des controverses ; la discussion, pour certains domaines, n'éclaire point : elle épaissit l'ombre, elle embrouille et retarde ; et qui se sent vraiment désireux d'avancer, a infiniment mieux à faire qu'à regarder en arrière, à réfuter et rétorquer, regretter ou condamner ! Mieux vaut, pour celui dont l'intelligence, le cœur s'éveille aller de l'avant, en ne tenant rigueur à quiconque, car il saura de source sûre, quelque jour, que nul ne fit de mal qui ne lui soit, à lui-même, bien lourde charge ; il comprendra que blâmer est inopérant ; que haïr est toujours faux : qu'ECLAIRER, seul est juste. Et encore, s'il n'a pas la prétention ni le pouvoir de donner à tous un peu de la certitude bonne qui le guide, au moins ne condamne-t-il point et s'essaie-t-il, de son mieux, à répandre la lumière et la paix ; celui qui les conçoit, qui les aime pour soi, les veut pour tous.
Qui sent en soi se lever la compréhension véritable, qui approche de la vérité, n'admet aucune forme destructrice ; ne saurait poursuivre aucun but de lutte, de vengeance, toujours germe de maux plus graves.
Chercher simplement la lumière, et lui permettre de rayonner par soi, est la seule attitude juste de l'être qui commence à réaliser la toute-puissance de la pensée. Il sait combien plus il peut pour la conception par tous de la saine et juste compréhension de la vie et de ses devoirs et possibilités, en ne regardant, voyant et répandant que la lumière et non les ombres, dont la création offre à l'être, pour son éducation, les aspects positifs et négatifs.
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