Principes alimentaires, extrait.
PURETE DE LA NOURRITURE
..............Nous faisons ici nette distinction entre les aliments purs, sains, seuls susceptibles de contribuer à l’entretien de la vie, à l’établissement de la santé, possédant de la force vitale naturelle, et les aliments morts, impurs, qui intoxiquent, dégradent et détruisent les forces vitales de l’individu qui les absorbe.
Le corps humain, qui à chaque seconde de son existence est en activité, que celle-ci soit corporelle ou mentale, échange, use, transforme constamment ses énergies, donne et reçoit sans cesse, doit donc s’alimenter, récupérer, pour que son équilibre, son budget vital ne soit pas déficient; l’erreur est de supposer que la quantité, surtout, entre là en question. Il s’agit d’entretenir un normal taux d’échange, de réaction, de réfection correcte. Il n’est point juste d’imaginer que plus on mange, mieux on répare, et plus la vie est ainsi soutenue, prolongée.
Il y a divers moyens de recharger ce transformateur merveilleux qu’est l’organisme humain. La vie cellulaire demande à être entretenue par apports extérieurs permettant l’échange avec le milieu où elle existe.
Lumière chaleur solaire, gaz divers, sels minéraux, essences, doivent être pris, non seulement, dans les différents aliments vivants, céréales fruits, légumes, ---- qui déjà, les ont transformés, par assimilation propre à la nature respective de ces aliments, et qui continuent, lorsque absorbés par l’homme, leur normale évolution; mais les éléments de vie peuvent, doivent être pris également, directement dans l’atmosphère: au moyen de la Respiration consciemment, méthodiquement exercée.
Il est essentiel de savoir quel moyen de puissante revitalisation représente la Respiration et de l’employer avec attention et intelligence.
Qui sait respirer, prend directement vie, force, tant organique que cérébrale-mentale, à la véritable Source universelle, inépuisable, de fécondité, d’inspiration juste.
Ce point, si important à approfondir, forme la base de toutes études, quelque sujet qu’elles envisagent. L’énergie vitale indispensable à l’activité humaine, existe dans l’atmosphère; c’est là, et seulement là, qu’elle peut être primitivement puisée, par tous les règnes: minéral, végétal, animal et humain.
La transformation des éléments éthériques en substances, qui intervient dans les différents règnes, est le fait de l’assimilation propre aux organismes en cause.
La Loi de l’Evolution, qui fait progresser incessamment toutes manifestations vitales, d’un règne à l’autre, permet au végétal une transformation plus complète des éléments minéraux, eux-mêmes déjà produits de transformation éthérique.
Le règne animal fait, ensuite, poursuivre au végétal cette loi de progression, en l’amenant, par assimilation de sa substance par un organisme animal, à contribuer, à entretenir, à créer de la vie organique d’un stade plus élevé, pourvue de facultés plus étendues, de sens et moyens plus développés.
Nous avons vu, dans le chapitre précèdent, que l’évolution purement matérielle des éléments, s’arrête au règne animal.
Dans le règne humain, la cellule vivante peut être développé par voie de réaction, de perfectionnement: dirigé par la Pensée consciente, qui conduit progressivement l’être à ne plus prendre dans la matière, que l’élément utile, capable d’amorcer, d’exécuter, d’entretenir la réaction cellulaire, le mouvement vital initial.
La matière provenant de cadavres d’animaux ---- ayant donc atteint son but, achevé sa propre évolution: par constitution d’un organisme vivant ---- entre, dès après la cessation de la vie, en décomposition; retourne, sous l’action de « ferments », à ses éléments constitutifs, primitifs; revient, finalement à l’état gazeux, et rentre alors dans l’atmosphère, source et but de toute manifestation vitale ---- cycle normal, nécessaire.
Il est donc clair que cette fermentation putride, que subit la chair animale après la mort, se poursuivant dans le corps humain, entraîne celui-ci, non point vers un naturel état ascendant, progressif, mais vers la régression, la destruction, la dégénérescence ---- la mort, par faute contre la Loi d’évolution.
L’être humain vit moins de matière proprement dite, que de la force vitale (potentiel) infuse en cette matière. C’est pourquoi les produits sains, frais, vivants, légumes, céréales, algues, fruits, ---- sont seuls susceptibles d’apporter à l’homme les matériaux d’entretien vital, purs, nécessaires au jeu de ses activités fonctionnelles et supérieures.
Ses diverses activités fonctionnelles demandent des substances de différentes natures, qu’on trouve dans les diverses variétés d’aliments sus énoncés ---- en quantités suffisantes pour assurer et entretenir parfaitement la vie humaine.
Quoi qu’en pensent les partisans du régime carné, il n’y a rien de défendable en ce régime, indigne de l’être humain.
Quand, parfois, quelque néophyte maladroit subit des retards ou des ennuis, au début de l’abandon de la viande cela prouve, ou bien qu’il ne sait pas choisir dans l’abondance que lui offre la Nature; qu’il ne sait pas ce qui est susceptible de lui convenir et d’amener pour lui une facile adaptation dans sa nouvelle orientation, ou bien encore, que son organisme infecté, encrassé, empoisonné, réclame son poison pour « tenir » privé qu’il est encore, de par son mode de vie passé, de véritables forces et ressources.
Il réclame, tel l’alcoolique ou le morphinomane, les excitants drogues qui le soutinrent jusque-là en le dopant, lui masquant ses dégradations, le précipice qui se creuse et le fera s’effondrer, corporellement ou mentalement, prématurément, sous le coup d’une déchéance brusque ou lente, mais inéluctable.
Trompé par ce faux soutien, l’individu croit, parfois sincèrement, qu’il ne lui sera pas possible de lâcher sa pitance cadavérique; quelques-uns essaient de bonne foi ---- bien que sans compréhension, sinon ils réussiraient d’emblée ---- mais, vaincus par la « faiblesse », ---- et par la peur, que détermine leur ignorance ----, ils retournent à leur tragique aberration.
C’est contre cette apparence fausse, que nous tenons à mettre en garde les individus imparfaitement éclairés sur la question. Nous leur affirmons que si, scientifiquement ---- pour n’envisager que ce côté de la question, qui en comporte tant d’autres, et de non moindre importance, mais que chacun découvre, doit découvrir progressivement ---- ils sont convaincus de l’erreur néfaste que représente l’alimentation carnée, putréfiante, destructive, décides à lâcher cette voie rétrograde, et qu’ils se documentent et agissent ensuite, avec bon sens, selon de saines directives, ils auront satisfaction rapide de cette nouvelle règle de vie.
Le premier point à envisager, en pareille circonstance, après avoir compris, selon ce que nous expliquons plus haut, est que l’organisme encrassé, intoxiqué, a besoin de nettoyage pour se prêter à l’adaptation nouvelle sans inconvénients; qui, sagement, ayant admis la simple logique de cette déduction: qu’avant de mettre dans un vase de l’eau pure, il est bon si l’on veut qu’elle le demeure, de nettoyer ce vase ---- n’hésitera pas à prendre la mesure qui s’impose dès le début du changement: laver son intestin, purifier son sang, ses organes, afin de permettre juste transformation, assimilation et nutrition saine.
Donc, lavages intestinaux, tisanes laxatives et purgatives, huile de ricin, etc., sont les compléments, les aides qui permettent d’obtenir de prompts et satisfaisants résultats sans ennuis. Là encore, cependant, nous sentons la nécessité de rappeler que la juste mesure, en tout, est la seule bonne; et qu’il ne faut point, intempestivement, « s’irriguer » sans arrêt ni bon sens, jusqu’à épuisement, ou distension de l’intestin. Il n’est point inutile de rappeler cela aux enthousiastes, qui, allant d’un extrême à l’autre, lâchent une mauvaise voie pour un chemin sans issue.
Nettoyer son intestin par des lavages pris selon les justes règles, quantitativement dosés, aussi bien quant aux liquides qu’à leur répétition dans des proportions normales --- est indispensable à qui veut faire utile besogne et ne point regretter son absence de bon sens, ensuite de troubles et retards, imputables à son seul manque de réflexion et de pondération.
La chose est d’importance, et vaut la peine qu’on y arrête son attention. Nous avons pu juger, maintes fois, que lorsque le changement fut méthodiquement conduit, il n’y eut jamais aucun ennui, aucune complication ni perte de temps dans l’adaptation aux nouvelles règles alimentaires; et que, faiblesse, abattement, troubles d’élimination causés par l’état ancien d’empoisonnement, ne furent le lot que des inconséquents, des irréfléchis.
Il n’y a pas lieu surtout, qu’on le sache bien, de jamais revenir, pour un temps, si court fut-il, à cette alimentation carnée néfaste.
Nous savons que des médecins soutiennent cette thèse de la « désadaptation progressive » par retour au poison. Cela n’est utile ---- relativement à leur ignorance ---- qu’à ceux qui, ne connaissant pas le fond de la question vitale, n’ont pas, par conséquent, réalisé que la vie humaine normale ne peut être basée que sur le principe de pureté; que la Pensée a toute-puissance sur la matière, et a le droit de décider pour celle-ci ---- que, de plus, la véritable source vitale est dans l’atmosphère et qu’on peut, par respiration consciente, puiser tous adjuvants et principes nécessaires à la vie.
Qui, donc, purifie son corps, son appareil digestif, son sang, qui respire profondément, attentivement, est à l’abri de tous mécomptes, et trouvera rapidement le mode de vie lui convenant; saura instaurer, pour son normal développement corporel et mental, les justes mesures et réformes capables de le servir.
La question de l’alimentation carnée ne peut donc jamais entrer en ligne de compte pour qui prétend à vivre en être humain; veut poursuivre son évolution normale, heureuse, par la voie d’un développement et d’un perfectionnement réguliers, progressifs, d’où maladies et toutes détresses sont exclues.
Nous ne poursuivrons donc pas examens ou controverses, et laissons chacun juge de ce qu’il croit bon: pour son présent état de conscience.
Nous examinerons les diverses valeurs alimentaires et leurs différentes actions sur l’organisme. On divise généralement en strictes catégories ces qualités, et on classe, quelque peu rigidement et arbitrairement, leurs effets... probables. Nous nous bornerons à définir ici les qualités: nutritives, énergétiques et éliminatrices des différents aliments utiles à l’entretien de l’économie organique, mais sans entrer dans les infinis détails d’analyse chimique ---- celle-ci est d’ailleurs inopérante, quant à l’action, dans le corps humain, des différentes substances examinées.
Nous distinguons trois catégories principales d’aliments:
1° Les aliments plastiques ou de constitution, de croissance, ainsi nommés en raison de leur contribution à l’édification, au renouvellement, à l’entretien ---- ensuite d’assimilation correcte des tissus et des organes;
2° Les aliments dits de combustion ou énergétiques qui contribuent à apporter, à amorcer, à régler la chaleur, l’électrisme, qui entretiennent, soutiennent le débit vital;
3° Les aliments dépuratifs, éliminateurs, minéralisateurs: végétaux, fruits.
Nous entrerons, plus loin, dans l’analyse de ces diverses catégories d’aliments. Déjà, nous comprenons qu’elles répondent aux besoins et fonctions de la vie humaine, dans tous leurs aspects, activités et manifestation: construire, entretenir la matière, pourvoir à son « chauffage », à l’entretien de son mécanisme, de ses fonctions; assurer l’élimination des produits résiduels, ---- et de l’alimentation et de l’usure organique,---- qui, sous peine d’empoisonnement, d’intoxication, doivent être journellement régulièrement évacués.
Les voies éliminatrices sont : les poumons, la surface cutanée entière, qu’on considère, à juste titre, comme annexe de la fonction respiratoire, et aussi nerveuse ---- d’où l’importance d’une soigneuse hygiène et d’une aération corporelle journalières; les reins, qui par filtration et débit urinaire, entraînent au dehors une grande partie des poisons de combustion, d’usure organique, et des poisons alimentaires ingérés; l’intestin qui, ainsi que les reins, concourt à débarrasser l’organisme de tout ce qui est usé, inutile et qui, du seul fait du séjournement dans le corps, prolongé au delà du temps prévu pour l’assimilation, l’utilisation des matières ingérées, ---- produit, dans le tube digestif, fermentation, acides, intoxication.
D’où l’explication des maladies et multiples troubles qu’entraîne la constipation, même légère.
Il est bon de savoir qu’un aliment, même parfaitement sain, justement préparé, laisse toujours des déchets, qu’il est urgent d’éliminer au plus vite, sous peine d’encrassement, d’acidification, que, de même, sa consommation dans des proportions supérieures aux nécessités de réfection organique, est une cause certaine d’empoisonnement.
Que l’absence d’exercice est également source d’intoxication, par manque d’utilisation des réserves et forces conférées par la combustion organique des produits absorbés.
Que la vie, elle-même, par ses processus, produit constamment usure et déchets, qui ne doivent point séjourner dans l’organisme vivant, puisqu’ils sont usés, donc morts.
En dehors des grandes voies éliminatrices énoncées ci-dessus, il existe, dans l’organisme, des glandes qui, par leur fonctionnement, quand il est encore normal, que leur résistance n’est point entamée ou absente, font la police interne: mettent hors d’état de nuire, pour un temps, en les retirant pour ainsi dire de la circulation, et en les neutralisant par transformation, certains poisons ---- cela seulement jusqu’à concurrence d’une sage mesure, qui, dépassée, fait place libre à tous maux.
L’alimentation, quand elle est judicieusement composée, peut, doit, également contribuer à l’épuration, à la désacidification, d’origine organique et alimentaire.
Il faut donc connaître les propriétés des aliments, savoir décider de la qualité utile: au Tempérament, à l’âge, au climat du pays où l’on vit; de l’emploi des activités, de leur nature corporelle, active mentale, sédentaire, etc., et surtout, de l’état organique du moment, qui change forcement la face du problème.
ll y a des poisons, dans les aliments, qu’il est facile de dépister.
Il y a, également, ceux qui se forment dans l’appareil digestif ---- par suite de fermentation ou d’incomplète et défectueuse transformation.
Lorsque foie et intestin fonctionnent normalement, sont en état de bonne résistance, qu’il n’y a pas surabondance de poisons, et que des erreurs alimentaires ne sont point trop longtemps répétées, il y a normale neutralisation, puis élimination, non point bien entendu, sans fatigue et usure fonctionnelle, mais les dommages, longtemps, peuvent passer inaperçus ou presque.
Si, par répétition d’erreurs, les filtres naturels laissent passer, à leur état agressif de poison, les matières corrosives, irritantes, étrangères, elles s’éliminent aussi, mais non sans grands frais d’usure destructrice, pour les voies de sortie naturelles, les émonctoires.
Ceux-ci, peu à peu lassés, blessés, sont finalement plus ou moins gravement lésés, et ce sont les nombreuses maladies qu’on ne soupçonne point, tout d’abord, être d’origine alimentaire. et qui, pourtant, n’ont pas d’autre point de départ.
Maladies d’estomac, du foie, entérites diverses néphrites, répercussions pulmonaires et cardiaques: tous ces « appels » de détresse organique, sont des suites d’erreurs alimentaires, qui font dégénérer le terrain organique.
L’acidification, dont il n’est pas exagéré de dire que cette déviation, cette viciation, est à la base de presque toutes les manifestations morbides, et qu’elle entraîne de multiples dégradations et déprédations organiques ruineuses, est logique suite de l’alimentation fausse, surabondante, qui, par encrassement des organes, embouteille et fatigue les voies émonctoriales éliminatrices.
Pour qui observe, non point seulement médicalement, mais intelligemment, et suit attentivement les divers processus de nutrition, d’assimilation et désassimilation, sait remonter aux causes et comprend les phénomènes vitaux et leur marche naturelle, il devient clair que la question alimentaire est d’une importance primordiale.
La pureté de la nourriture est à la base de la santé; qui, transgressant les lois d’évolution, se nourrit de matières impures, entretient dans son organisme la putréfaction ---- cultive la mort, ne saurait atteindre à un normal équilibre.
Les organes préposés à la digestion, à la désintoxication, à l’élimination, en vue de permettre à l’homme d’accomplir sans heurts ni douleur son stade d’existence, ne restent à hauteur de leur tâche qu’autant qu’ils sont appelés à accomplir seulement cette normale tâche, et non pas à faire un travail disproportionné, qui les détruit bientôt.
L’intempérance n’est point que de boissons; manger au delà de ses besoins utiles comporte aussi des sanctions graves.
Absorber viandes, alcool et toutes substances reconnues nocives, est, volontairement, travailler à sa propre destruction, et contribuer à la dégénérescence de la race. C’est se faire pourvoyeur, usager, de ces sombres usines de détresse et de mort que sont hôpitaux, sanatoriums, prisons, maisons de fous, asiles, etc.
C’est, parfois, appeler sur terre de misérables et chétives créatures ---- qui devront payer cher les fautes de leurs parents ---- c’est perpétuer le mal sous toutes ses formes.
Il est temps que l’homme ---- la femme, surtout, en ce domaine alimentaire ---- prenne conscience de son rôle, de sa véritable nature, de sa responsabilité; comprenne qu’il n’est, qu’il ne peut, par aucune force ou puissance, être accordé de rémission aux transgressions commises contre les lois de l’Evolution.
La faute et le châtiment sont dans l’individu même; sa décision seule, lui apporte paix ou détresse.
Qui tue, s’alimente de cadavre, est en contradiction avec la loi naturelle, entrave le normal accomplissement des desseins de la Création s’entrave soi-même, recueillant le juste prix de ses œuvres fausses.
Misère, maladie, souffrance, ne sont point des punitions, des épreuves imméritées, mais implacables résultantes des contraventions à la grande Loi d’harmonie humaine, universelle.......................
retour page principale.........retour principes alimentaires