03- PRINCIPES ALIMENTAIRES et préceptes d'hygiène : G.C.Bungé, édition 1960.
-- Santé et efficience sur tous plans par nutrition et assimilation correctes.
-- Qualité des diverses catégories alimentaires : Variété et assortiments conséquents.
-- Base de l'harmonie fonctionnelle et mentale.
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Extrait : Pureté de la nourriture...
Premières pages :
De plus en plus, en raison de la vie toujours plus artificielle que se font les hommes ---- le citadin tout particulièrement ---- pour qui tout est faussé, dévié des buts véritables, la maladie gagne en force et en variétés, qui deviennent toujours plus graves.
La lutte que mène la science contre ce redoutable état, qui va s'aggravant sans cesse, n'amène, ne peut amener que d'illusoires résultats. Les véritables causes de ces déviations, suites de perversion du goût, de désordre ne sont pas prises en considération et, seuls, les effets sont attaqués, jugulés, par des traitements symptomatiques, des soins médicamenteux, non moins pernicieux que le mal contre lequel ils sont appliqués.
L'appareil digestif, déjà éprouvé par les erreurs, les écarts alimentaires, reçoit le coup de grâce par l'ingestion des poisons, plus ou moins virulents, que sont les drogues chimiques ou les dérivés animaux, extraits opothèrapiques, absorbés pour obtenir soulagement.
L'impénitent, le malade, croit tout arranger en prenant potions et pilules. Il y a bien rémission quelquefois, tout apparente d'ailleurs, elle ne signifie que replâtrage passager, déplacement du symptôme et aggravation certaine de la cause, qui ne saurait, en aucune manière, s'améliorer, disparaître par l'effet des faux moyens employés.
Lorsque l'appareil digestif est défaillant et, de plus, empoisonné, il ne saurait y avoir bon ordre nulle part. Les répercussions s'étendent à toute l'économie, le trouble est partout ---- qui grandira.
Quel que soit, en cas de maladie, l'appel d'alarme enregistré, que ce soit l'appareil respiratoire, rénal, génital, le système nerveux, etc., qui marque déficience, chacun sait bien qu'il est indispensable de songer à l'état des organes digestifs et éliminateurs, avant d'envisager quoi que ce soit d'autre, en vue d'une guérison; car, si ces organes, préposés à la nutrition, à la dépuration, à l'élimination, refusent le service, il n'y a guère de recours, l'ensemble, empoisonné, étant affaibli.
La nutrition, le renouvellement sanguin et cellulaire, la composition du sang, des humeurs, le fonctionnement glandulaire, et partant cérébral, ne peuvent être normaux qu'autant que l'assimilation, l'élimination, les échanges vitaux s'effectuent correctement. Ceci ne peut être, cela se conçoit, que si la nature de la nourriture est physiologiquement conforme: au Tempérament, aux besoins, à l'âge, à l'état organique présent, etc., de l'individu qui l'absorbe, et qui ne sera en mesure de la transformer, de la convertir correctement utilement, que si ces conditions sont envisagées par lui, avec juste connaissance des buts.
Il faut également tenir compte des multiples facteurs extérieurs avec lesquels l'homme, constamment, devrait harmonieusement échanger, mais qui lui sont autant d'écueils, tant qu'il n'a pas établi son mode d'adaptation, qui seul peut lui permettre de s'en faire des aides, des appuis.
Tant que sont ignorés les justes principes de relation, de correspondance qui, étroitement, unissent l'homme au milieu ambiant dans lequel
doit s'écouler son existence; tant qu'il n'a pas compris que son équilibre individuel ne saurait
s'établir, aussi longtemps qu'il ne respecte pas ces conditions d'échange, ---- au lieu d'apports et de soutiens, il reçoit de la Nature coups et rappels, toujours plus cuisants.
Ces facteurs dont il faut apprendre à user avec bon sens et intelligence, sont: de climats, de saisons, de milieu, de travail, d'apport et de débit vital, etc., etc.
Viennent s'y ajouter encore les conditions personnelles et individuelles, qui interviennent pour une grande et importante part dans les possibilités de rendement, d'orientation que confèrent les facultés et caractéristiques spéciales de chacun.
Les hérédités sont également à considérer, non qu'il soit bon de les prendre au tragique et de s'en faire des épouvantails, mais il faut néanmoins les connaître, en raison des indications précieuses qu'elles sont en mesure de fournir, et qui permettent à l'individu avisé d'en agir préventivement avec les éventualités qu'elles supposent, avec les possibilités de déficiences qu'elles décèlent et recèlent. Il est ainsi facile de contourner, de déjouer par une tactique d'observation et de bon sens, les mauvais coups tenus en réserve.
La connaissance de soi, de son Tempérament, qui indique clairement à chacun ce qui est force, faiblesse dans ce tempérament; quel point spécial nécessite renforcement; quel autre veut être, au contraire, tempéré, réglé ---- fait que, par de justes moyens et manoeuvres et de simples mesures de redressement alimentaire, il devient loisible d'améliorer, d'harmoniser toutes tendances, d'éviter tous écueils qui risqueraient d'aggraver telle fragilité reconnue et d'en faire, peut-être alors, une irrémédiable déficience.
Il n'est pas exagéré d'affirmer que celui qui connaît vraiment son Tempérament, les particularités de son organisme, qui a parfaitement pénétré la nature de ses valeur ou défectuosités corporelles, fonctionnelles, peut, ensuite d'une étude intelligente de soi et des lois qui régissent la vie humaine et ses rapports avec la Nature, amener sciemment, certainement, son parfait réglage corporel et mental, et, partant, connaître l'équilibre complet, tant de l'organisme que du cerveau, prêts alors à servir la Pensée.
Un tel individu devient, s'il persévère et applique à sa vie les principes et moyens justes, le maître de tout ce qui concerne son existence, son Devenir. Il ne reste pas longtemps alors la proie de la maladie, ni d'autrui, ou de conditions qui ne lui agréent point.......
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