16- LA SCIENCE DU RESPIR : écris par G.C.Bungé, édition 1937.
-- La science du respir à travers les Ages.
-- Valeur et rôle de la Respiration, Clé de la Connaissance, dans l'évolution des Espèces, Races et Civilisations conçues par les Sages de tous les temps.
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Premières pages :
Dans tous les domaines que comprennent les sciences naturelles, de la physiologie, de la biologie, de l'hygiène, du développement humain en général, une attention toujours plus grande est attachée à la connaissance le la Respiration, considérée non seulement comme agent vital indiscutable, mais encore sous l'angle de sa portée dans l'évolution mentale et spirituelle humaine.
En tant que moyen de revitalisation, rien ne peut être opposé en valeur à la culture respiratoire méthodique, consciemment employée, cela est maintenant reconnu. Les succès, en pathologie, sont irremplaçables, de cette pratique de la respiration, basée sur la connaissance judicieuse de ses pouvoirs et effets.
Il n'est aucun domaine de la constitution humaine qui ne relève de la respiration, cela se conçoit, puisque c'est par le seul apport de l'oxygène et des éléments nécessaires aux combustions, transformations et échanges organiques qu'il est possible que cette constitution se maintienne et renouvelle.
Tout, dans le mécanisme corporel, cérébral, mental, dépend de ce mouvement vital de transformation, d'échange et d'élimination, qui incessamment se produit et se poursuit sous l'influence de l'air aspiré.
Aucune cellule de l'organisme ne pourrait être " ravitaillée ", ne pourrait poursuivre son œuvre indispensable et constante de destruction et de reconstitution, si la force dynamique pulmonaire ne faisait l'utile appel d'air qui brûle dans les poumons, au passage du sang, les déchets de nutrition et de désassimilation toxiques dont ce sang est chargé, en les transformant en acide carbonique que rejette l'expiration.
Tous les êtres humains ont appris cela, qui est simple, semble-t-il, en classe, mais cette connaissance est alors donnée et prise théoriquement, et si machinalement " qu'autant, pourrait-on justement dire en emporte le vent ". L'ensemble de ces vérités primordiales, reste mots et ne s'impose pas à l'esprit comme étant source, base de la vie; et, autant dire, il n'existe pas d'êtres non avertis, qui attachent à leur respiration le moindre intérêt véritable, tant que leur attention, pour quelque cause, bonne ou mauvaise --- savoir ou maladie --- n'est pas ramenée obligatoirement sur le sujet.
Aspirer de l'oxygène, expirer l'acide carbonique, produit de la combustion organique résultant de l'action de l'apport aérien, c'est si simple, il n'y a pas semble-t-il, à s'en occuper ! On sait même aussi très bien que dans le règne végétal, c'est exactement l'inverse opération qui se produit, et on prise beaucoup pour ce fait le voisinage des plantes, à cause du complémentaire et salutaire échange s'effectuant entre les deux règnes. Mais tout cela, qui dés que la pensé s'éveille prend un sens infiniment profond et qui ouvre des horizons immenses, glisse, pour la majorité, dans une grise acceptation globale, où tout est machinal, et reste sans attrait ni désir d'utilisation consciente.
Aucun acte fonctionnel cependant, si insignifiant soit-il, ne saurait s'accomplir sans que la respiration concoure; et il n'y aurait pas d'air respirable, pour hommes ni animaux, si le règne végétal n'existait pas, qui est, à bien des points de vue, indispensable à la vie humaine, tant pour l'acte respiratoire que pour la nutrition --- les deux domaines se tenant étroitement.
S'il est puissamment intéressant et utile de suivre les mécanisme et phases de l'acte respiratoire dans ses forme et effets, dans le déroulement de la vie organique, bien plus extraordinaire et attachante encore est la constatation du pouvoir du respir (respiration consciemment exercée) sur le développement de la cellule humaine cérébrale-nerveuse, et partant, sur l'essor, la manifestation de la pensée individuelle.
Nous ne pouvons ni ne voulons ici développer les preuves de la filiation étroite qui unit les règnes organique, cérébral, mental et de la pensée, filiation qui tient tout entière dans l'acte respiratoire.
Notre ouvrage l'Art de la respiration donne toutes lumières utiles pour amener chacun à comprendre la nature de la subtile liaison qui fait constamment échanger corps et pensée, par le moyen des circulations vitales : aérienne, sanguine et nerveuse, sous la forme des courants éthérique et électro-magnétique, qui convoient énergie vitale, nerveuse, et pensée, dans la matière.
Cet ouvrage, bien que permettant à l'intellect le moins développé de réaliser parfaitement ce mécanisme merveilleux de la vie organique et de pensée, fait plus et mieux, en offrant à chacun les exercices et moyens qui, par leur application simple, font réaliser effectivement à l'individu, dans sa propre vie, la véracité de ce qui est avancé sur le pouvoir de la Respiration en tant que moyen suprême de revitalisation corporelle, et de développement mental.
Une théorie n'a pas de va1eur qui n'est pas directement applicable à la vie de qui envisage cette théorie; qui ne permet pas le développement des qualités, force, possibilités de la personnalité, de la valeur entière de l'individualité. Aussi bien, dans l'enseignement des principes mazdéens sous la forme moderne, claire, adoptée par nous, n'est-il fait de développement intellectuel que jusqu'au point strictement utile pour donner toutes précisions et lumière objectives sur le but proposé, afin que toute conclusion, toute décision prise par quiconque, soit dûment éclairée, et conduise chacun au but qu'il se choisit, en pleine connaissance de cause. Tout y est dit de ce qui permet de juger des moyens offerts, et des réalisations auxquelles ils permettent de parvenir. Mais l'étude véritable étant pour chacun, celle de soi-même, et le but étant essentiellement individuel, il est sans cesse rappelé que seule l'application, la mise en pratique des moyens et des exercices indiqués, sont de valeur quant à l'obtention de résultats.
Il n'est pas fait, dans cet ouvrage, une étude approfondie de la Respiration pour elle-même, --- étude qui serait alors purement intellectuelle, donc sèche et stérile, comme il en existe tant sur tous sujets, --- mais bien du point de vue de sa valeur d'application dans la vie individuelle.
Comme nous le disions plus haut, dans la thérapeutique générale même, la culture respiratoire est couramment employée, et nul moyen de rééducation corporelle, de redressement organique, fonctionnel, ne peut, à coup sûr, être opposé à cette culture naturelle, rationnelle de l'individu, par lui-même, au moyen de sa respiration.
Par la voie de l'expérimentation, de l'analyse objective, la Science en est revenue au point de connaissance qu'avaient atteints déjà les sages et les guides de tous les siècles.
La science de l'emploi du souffle, dans tous les domaines de la vie humaine, la culture de l'organisme, de l'être, par les exercices respiratoires --- d'inspiration et d'expiration --- était connue, pratiquée il y a des milliers d'années déjà......
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