12- REGENERATION : écris par le Dr Hanish en 1902, traduction Pierre Martin, édition 1978.
-- Etudes intimes.- Les fonctions régénératrices. - L'état passionné.- Puissance et misères de la femme. - Troubles masculins, moyens fortifiants, bain de siège. - La renaissance, l'élixir de vie, le bain de soleil. - L'Immaculée Conception, fécondation par la lumière. - Erreur de l'ascétisme, vertu de l'amour. - Organes sexuels de l'homme, de la femme. - Magnétisme, électrisme, domination de soi, résorption des fluides. - Autant de sujets développés dans cet ouvrage capital.
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Extrait.
Premières pages :
... Entreprenant des études d'un caractère élevé concernant notre vrai bonheur dans la vie, il va de soi que nous devons être attentifs aussi bien qu'honnêtes en pesant nos sujets à tous les points de vue possibles, afin de dériver de notre oeuvre le plus grand bien possible. Nous serons alors capables d'en démontrer les résultats par des témoignages qui nous en prouvent l'efficacité par delà l'ombre d'aucun doute. Bien qu'à la poursuite du progrès et toujours sur le qui-vive d'une nouveauté qui jette une lumière sur notre (apparemment) obscur passage à travers la vie, il y a des moments où, en dépit de tout notre savoir et de tout notre désir de faire le bien au point de vue religieux, moral ou scientifique, tous les chemins du progrès nous semblent fermés. Alors nous sommes enclins à entretenir et exprimer des idées et à commettre des actes non conformes à notre éducation, état social, situation, caractère et tempérament en général, et nous nous trouvons en face d'un problème qui semble requérir sa solution d'une source inconnue de nous, et dans ces moments de ténèbres nous errons à la recherche de quelque chose qui puisse nous éclairer. Mais quelle que puisse être la solution des problèmes qui se posent à nous, tant qu'elle ne sera pas envisagée avec le caractère de la certitude, nos conclusions manqueront de solidité pour supporter l'épreuve de nos efforts.
Quelque hautes et sublimes nos idées, quelque grandioses ou rationnelles nos déductions logiques, si elles ne correspondent pas à l'expression que nous leur donnons, si elles ne sont pas à l'unisson de notre vie et de nos actes, au mental comme au physique, nous présentons les symptômes d'un déséquilibre, toujours imputable à des dérangements fonctionnels dans le corps. Nous devons apprendre que c'est en s'occupant de ses besoins présents qu'on fait des provisions pour l'avenir, et apprendre à surmonter ainsi toute DISTRACTION et à CONCENTRER promptement notre esprit dans le sens le plus propice à notre vrai bien. Nous avons compris que par la RESPIRATION RYTHMIQUE, c'est-à-dire par des inspirations et expirations profondes et régulières, de temps à autre, par des exercices corporels dans l'accomplissement de travaux manuels et par la concentration de l'esprit sur des sujets d'un caractère élevé, nous avons fait le premier pas vers notre véritable situation dans la vie.
Mais il y a d'autres sujets, éminemment importants, qui concernent nos relations individuelles, mutuelles et sociales. Leur mécompréhension et mésapplication crée une source de misère indicible et de dépression mentale qui aboutit à des maux physiques et nous rend incapables d'occuper notre vrai poste dans la vie; qui nous amène à des phases de désespoir et de pensées injustes, non seulement envers nous-mêmes, mais aussi envers ceux qui sont solidaires de notre propre bonheur. Ainsi nous en arrivons au point où nous voudrions trouver des solutions pour les nombreux problèmes qui ont toujours tracassé et tracassent encore philosophes et savants, lesquels cherchent des explications dans l'état de déséquilibre plutôt que dans l'ajustement de notre organisme, dont dépend toute phase du savoir, aussi compliqué et inexplicable que cela puisse paraître.
Pour qu'ils retirent de nos études le plus grand bien, nous demandons à nos élèves de bien vouloir s'asseoir par terre en croisant les jambes dans une attitude confortable, en ne tolérant aucune tension musculaire incommodante, en reposant de tout leur poids sur la base, la colonne vertébrale droite, le menton en retrait. il peut vous sembler étrange que nous insistions pour que nos élèves s'asseoient par terre les jambes croisées, et puis qu'ils étendent leurs jambes autant que possible et demeurent dans une position aussi confortable que le permet une telle posture. Nous le faisons jusqu'à ce que nous ayons surmonté la raideur de nos muscles et soyons délivrés de notre semi-paralysie. Fatigués d'une attitude à cause de votre gaucherie à vous asseoir, essayez d'une autre, de manière à ne pas vous fatiguer ni ankyloser. Nous ne voulons pas vous confirmer dans votre idée que la posture en question est malaisée, car après quelques essais et dès que vous vous serez habitués à une attitude correcte, vous trouverez que c'est la meilleure façon de vous asseoir. ( Voyez dans l'Art de la Respiration, Dixième leçon, l'exercice " Assiette Orientale ", p. 196). Après une journée de travail ou de marche, après être resté debout ou étendu sur un divan, cette façon de s'asseoir produit une diversion qui repose tout le corps et le système nerveux. Vous remarquerez que le poids du corps balance sur une très petite base, ce qui est important.
Assis sur une chaise, vous verrez qu'il vaut mieux écarter les jambes et ne jamais les croiser l'une sur l'autre. La pression des parties inférieures du tronc est nuisible pour les organes délicats, et vous les maltraitez toutes les fois que vous vous asseyez, d'une façon contrainte ou gauche, par exemple en croisant une jambe sur l'autre. Si au début le dommage est minime, il peut s'aggraver et devenir le siège de complications dont nous n'arrivons pas à comprendre comment elles nous sont advenues. Le fait de laisser choir l'abdomen et d'arrondir le dos cause un affaiblissement progressif des muscles abdominaux et des déplacements des organes internes qui entraînent des troubles organiques et affections des organes délicats. Ceci ne concerne pas les femmes seulement, mais aussi bien les hommes.
S'asseoir à l'Orientale de temps à autre contribue à renforcer les muscles inférieurs du tronc et des jambes et à les placer sous le contrôle de la volonté. La simple observation de quelques petites règles de la loi naturelle nous met bientôt à même de démontrer la puissance de l'homme de façon si merveilleuse que tous les doutes qui pourraient surgir sur les plus grands accomplissements humains s'évanouissent à tout jamais. Nous nous trouverons revenir aux conditions de notre enfance, un état que les poètes ont chanté, les prophètes prédit, les sauveurs expliqué et que les vrais philosophes ont réalisé.
Nous tous désirons rester ou redevenir jeunes et conserver notre jeunesse. N'entendons-nous pas souvent sonner à nos oreilles cet appel, tantôt lointain, tantôt tout proche et distinct: " Oh! puissé-je redevenir enfant ! " Pourquoi donc aimons nous retourner à notre enfance, alors que nous étions pleins d'espoirs et d'ambitions, pleins de vie, de gaieté et de vigueur ? Pourquoi tout cela dut-il changer ? L'animal, bien qu'avancé en âge, se mêle aux jeunes générations. Vous les voyez avoir plaisir les uns aux autres et bien souvent vous ne pouvez dire, à juger sur l'extérieur, lequel est le plus jeune. Où que nous regardions, nous voyons la Nature drapée d'éternelle jeunesse, toujours et toujours créant et recréant, formant et embellissant. La Nature ne vieillit jamais, et nous, couronne de la Création, qu'en est-il de nous ? Nous gémissons sur nos difficultés, nos maladies, nos terribles afflictions, incapables que nous sommes de démontrer jusqu'à la certitude notre perfection possible. Nous avons appris que " ce que l'homme a semé, il le récoltera " et sommes prêts à nous soumettre à l'inévitable; mais maintenant que nous commençons à connaître la Loi Naturelle en sa totalité et sommes disposés à agir autrement que par le passé, nous voudrions éviter toute dissonance avec la Nature et revenir aux jours de notre enfance.
SE GUERIR SOI-MEME
Avant d'être aptes à entrer sur ce champ de la Régénération, où doit renaître l'enfance à l'intérieur de notre organisme, nous devons tout d'abord évincer certains obstacles qui pourraient se trouver sur notre chemin et balayer la voie, afin que la Nature puisse accomplir son oeuvre de rajeunissement et rétablir les conditions dans lesquelles notre corps se trouvait au début de la puberté. Une façon de penser incorrecte, avec ses effets subséquents sur notre mode de vie, d'alimentation, sur nos formes et conventions sociales, a entassé en nos corps des fardeaux énormes qu'il faut du temps pour enlever. Mais nous trouvons la Nature toujours prête à répondre au bon sens, et du moment où notre offre vient au-devant de sa demande, même partiellement, elle met du coup toutes ses forces en jeu, revivifie même tels organes qui jusqu'ici sommeillaient à l'état de léthargie, exécute les désirs de l'âme par la vertu des fluides générateurs dans l'organisme; ceci en vertu de la Loi Naturelle de l'harmonie qu'elle entretient.
Ce corps humain est, en vérité, le mécanisme le plus grandiose et son ajustement assure la perfection de la vie et harmonieuse manifestation de ses attributs. La raison le dit, lorsque la moindre erreur tend à devenir une grosse faute, résultant en souffrance, la moindre aide en sens contraire servira à conditionner les plus grands bienfaits. Nous n'avons aucune raison de nous tourmenter au sujet de conditions que nous a imposées l'ignorance, nous ne devons pas non plus considérer comme impossible de surmonter des états qui se sont implantés en notre corps par suite d'un âge avancé, car aussi longtemps que nous possédons un mécanisme organique vivant, nous pouvons développer nos pouvoirs de contrôle sur lui. Il est vrai que certains désordres peuvent être éradiqués du plan de l'existence beaucoup plus vite chez l'un que chez l'autre, vu les différences de tempéraments et la faculté d'appliquer son intelligence aux opérations de la vie fonctionnelle. Cependant, nous pouvons tous surmonter les maladies, quelles qu'elles soient; par nos efforts nous les surmonterons et ne nous fatiguerons jamais à persister dans le chemin de la vertu. Ce peut n'être pas comme vous l'attendez, ce peut n'être pas comme je me le figure, que tel ou tel changement se fera, mais un changement vers le mieux se fera, et de la façon la plus naturelle, de la façon qui est ancrée en votre propre âme, et sur cette voie particulière qu'il est dicté à chacun de suivre et selon laquelle sa destinée s'accomplit et son but se réalise.
Nous désirons aider la Nature partout où nous pouvons et avec les moyens qui nous donneront les résultats attendus sans aucun délai et de la façon la plus conciliable avec la raison et le sens commun. Nous sommes sujets à deux troubles dus à l'inactivité de certains organes, des plus importants pour l'élimination des déchets, qui durant des années se sont accumulés dans notre organisme par suite de vie impropre, par suite des dommages causés à certaines fonctions organiques. Et nos maux ne sont pas seulement locaux, mais touchant aux organes qui affectent certaines fonctions cérébrales, ils forcent en nous des pensées et des actes correspondants qui résultent en souffrances indicibles, qui débilitent notre corps, nous maintiennent sans cesse dans un état de fièvre et font de nous la proie des illusions. De là, nous prenons des habitudes qui bientôt nous dérobent toute virilité ou féminité, et nous en venons à un état de bestialité qui fait de nous de simples automates, au détriment de notre être véritable et au péril de la société.
Il ne nous est pas possible de détailler toutes choses, comme nous le ferions pour des enfants, car nous attendons d'un chacun que d'un esprit attentif il cueille notre pensée; et nous vous avons précédemment habitués à découvrir sous des expressions d'apparence ordinaire des sujets de plus profonde importance. Nous désirons en venir au point de réaliser la cause de tous les troubles organiques dont nous sommes affligés, aussi bien que les causes de notre inaptitude à exprimer les forces que met en jeu notre meilleur Moi. Nous sommes tous plus ou moins dérangés dans notre organisme, et bien des difficultés surviennent par un excès de zèle. Nous nous demandons toujours où peut bien être la cause de ces difficultés, car du point de vue médical nous ne regardons qu'aux effets de la maladie. Nous disons maladie des poumons, maladie du foie, maladie de l'estomac, maladie des reins et nous nous contentons de nommer les effets et les symptômes, selon qu'ils sont pertinents sur certains organes. Avant de pousser plus avant notre étude, il est nécessaire que nous soyons instruits du fait que les sciences médicale ni psychique ne sont en possession d'aucun moyen qui puisse supprimer la cause de la maladie. L'une et l'autre ne s'occupent que des effets, bien que toutes deux s'appuient sur cette devise: " Supprimer la cause et l'effet cessera ". Mais le peuvent-elles ? Nous parlons souvent du pouvoir de l'esprit sur la matière. Est-ce que c'est la raison qui chassera la cause du trouble ? Comme raison et âme sont des termes désignant cet état qui résulte d'une activité harmonieuse des fonctions organiques, nous ne pouvons pas attendre de l'esprit qu'il ajuste ce qui est du ressort d'une énergie organique, car il y a ordre et loi en tout règne. Une machine travaillera en conséquence de sa construction et du but qui lui est assigné. Si une machine, disons une machine à coudre, refuse le travail, que ferons-nous ? Rester assis et nous répéter que puisque nous sommes les créateurs de la machine, elle doit remplir nos voeux et faire l'ouvrage ? Non, nous regarderons où est le défaut. Trouvant toutes parties en place, la machine en bon état et bien huilée, nous nous apercevons que dans notre hâte nous avions mis la navette de travers. Remise en place, la machine va de nouveau. Ici nous voyons que la position d'une petite partie de la machine joue un rôle important dans son fonctionnement.
Lorsqu'une fonction organique tombe malade, cela signifie que le manque d'énergie pour stimuler son activité l'affecte au point qu'elle ne peut s'ajuster elle-même. Elle communique alors le fait à l'esprit, afin que le défaut soit connu des organes correspondants et, si possible, tentative faite de réparer le désordre sous la direction des vibrations mentales. Tout ce qui forme le corps humain est l'expression d'une énergie créatrice matérialisée et dépend, quant à la continuité de son approvisionnement, de la source même qui l'a individualisé. Si le subside vient à manquer, c'est la moins développée des fonctions organiques qui en pâtira, ce qui s'exprimera par un désordre qu'on nomme maladie. Le médecin, pas plus que le psychiste, ne peut rien pour supprimer la cause du trouble. Il lui est possible de stimuler momentanément un organe, mais non d'accomplir une cure complète. Plus vite nous réaliserons ceci, mieux cela vaudra: la science seule ne peut rien faire pour nous. C'est au fond de notre propre Soi que gît le pouvoir de supprimer tous les maux. Tout ce qu'un médecin peut faire, s'il s'y connaît en fait de stimulants et de leurs effets sur certains organes, c'est d'arriver à déplacer l'effet de la maladie de l'organe affecté sur l'organe le plus faible après lui, en telle sorte que, par exemple, une affection pulmonaire peut être guérie aux dépens de l'estomac. Les poumons sont de nouveau en ordre, mais la maladie est restée dans le corps. L'esprit, détourné maintenant des poumons vers l'estomac, sympathise avec l'organe nouvellement affecté. Un peu de science suffit alors pour déplacer l'effet de l'estomac sur le foie, de là sur les reins et, si possible, retour aux poumons, pour recommencer le tour, jusqu'à ce que le coeur reçoive aussi son paquet et mette le point final à toute l'histoire.
LES FONCTIONS GENERATRICES
Tant que les organes matériels du corps sont en place, l'esprit agit de concert avec eux et jamais n'exige d'eux rien d'indu ni ne les néglige, mais dès qu'il y a un déplacement dû à un manque d'énergie organique, l'esprit même est à court de moyens. Puisque nous sommes une manifestation d'agents supérieurs, notre formation cellulaire individuelle dépend, quant à sa perpétuation, de la source qui la produit et tant que les agents organiques qui représentent la force créatrice continuent à former les fluides vitaux nécessaires à l'entretien des fonctions organiques, tout va bien. Sitôt qu'ils faillissent, même à un faible degré, la maladie se manifeste. C'est de cet organe créateur et procréateur de la vie que nous voulons nous occuper. C'est là que nous trouvons la cause des innombrables maux et malheurs qui accablent l'humanité.
Nous avons appris à comprendre que la nourriture ne nous donne aucune force ni vitalité, mais simplement nous fournit la substance de base qui sert à continuer la formation matérielle des cellules, tandis que leur perpétuation repose sur la métallisation élémentaire obtenue par la respiration concentrée. De l'atmosphère nous tirons tels éléments en conformité de l'intelligence qui les contrôle, de même que la graine plantée dans le sol attirera les ingrédients que caractérise son espèce et n'absorbera aucun élément étranger à sa nature. Etant le couronnement des intelligences de toutes les semences des règnes élémentaire, minéral, végétal et animal, il est attendu de nous que nous fassions usage de notre intelligence collective dans le sens le plus propice à notre progrès et développement. Nous devons apprendre à nous étudier nous-mêmes et non confier notre corps à d'autres, car le bien-être de notre corps est nôtre et nous sommes nous-mêmes seuls directement intéressés à son avancement.
Par suite de nos manquements envers la Loi Naturelle, nous sentons dès la tendre enfance la verge du châtiment, et lorsque nous croissons à la virilité et à la féminité, nous présentons les signes indésirables du gaspillage des énergies et de la perte de vitalité. Ceci, parce que nous avons acquis comme enfant de mauvaises habitudes qui, tout au long de la vie, demandent à être rétribuées et résultent en soucis et honte, remords, maladie, souffrances et désordres, et nous finissons par manquer le but que nous nous sommes proposé et nous nous trouvons ruinés au moral et au mental aussi bien que physiquement. Parce que l'on a négligé les organes délicats et n'a pas tenu compte de leur condition anormale, le système nerveux se trouve épuisé, et par suite d'alimentation impropre, l'activité des organes digestifs est insuffisante. Ceci a pour effet d'enflammer la paroi embraneuse du côlon et de déranger le fonctionnement de l'intestin, d'où résulte une irritation croissante du système sympathique qui entrave l'action de la moelle épinière et engendre une activité anormale du cerveau. Cela incite à prendre des habitudes, issues de l'ignorance où l'on est de son propre état, d'où s'ensuivent souffrance et vices secrets, quand ce n'est pas des actes imposés à l'innocence d'autres personnes. Ainsi nous voyons déjà un enfant entretenir des idées indignes d'un être humain, réveiller en lui un désir qui le ruinera, prendre des habitudes et mettre en oeuvre des idées qui ne promettent rien que passion incontrôlée et vice, les suggérant à d'autres, se creusant sa propre
fosse et dégradant tous ceux qu'il rencontrera en chemin.
Il y a deux grands facteurs dont nous nous occupons au premier chef, ce sont les organes digestifs, dont la fonction est de créer la substance, et les organes génitaux, dont la fonction est de perpétuer la substance, tous deux étant maintenus dans leurs offices respectifs par le respir activé par la dynamo de la vie --- les poumons, qui sont le propulseur du mécanisme humain. Avant de passer aux fonctions génitales, nous devons envisager les organes digestifs, et là nous trouvons un grand nombre de complications qui proviennent d'habitudes fâcheuses, affectant le canal digestif à tel point qu'il devient incapable d'évacuer tous les déchets accumulés dans le corps. Des évacuations quotidiennes ne sont pas une preuve que le côlon soit propre, car le côlon peut se distendre jusqu'à deux fois son calibre normal et ne laisser au milieu qu'une petite ouverture pour laisser passer une partie des déchets les plus récents. Les purgatifs seuls n'arrivent jamais à expulser ni même à relâcher la matière durcie, mais ils ne font que reposer temporairement un estomac et un duodénum surchargés en augmentant l'activité de l'intestin grêle. Le côlon est le principal terrain de culture des maladies, un couvain de germes qui seront transmis aux autres organes par les veines portes, lactées et lymphatiques.......
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